Publié dans Economie

16e édition de la Foire internationale de Madagascar - Espoir de relance économique 

Publié le dimanche, 22 mai 2022



Première édition après la disparition de son illustre fondateur, la FIM 2022 reflète la santé du secteur privé selon le point de vue de Nicolas Martin, directeur général de l’agence Première ligne qui a tenu à nous partager ses ressentis à chaud pendant la dernière journée de la foire. 
Si on doit donner un bilan, il est tourne vraiment vers le positif. On a enregistré un record en termes d’affluence. Je n’ai pas encore les chiffres précis mais on a enregistré entre vingt et trente mille visiteurs durant les trois premiers jours sans compter aujourd’hui dimanche (ndlr : Hier). Notre premier objectif était surtout de remplir le salon en entier. Chose sur laquelle on avait pourtant eu quelques appréhensions vu le contexte de la relance économique difficile après la crise sanitaire mondiale. Après ces deux années de redécollage difficile, les activités repartent. C’est bon pour la suite. Malheureusement, Michel Domenichini Ramiaramanana nous a quittés brutalement alors qu’on était en pleine relance, quant à l’évènement, justement, on a voulu le faire perdurer en sa mémoire.
Par ailleurs, nous avons fait un gros travail de communication sur les conférences afin d’optimiser au maximum l’impact des débats et discussion sur les thématiques que nous nous sommes efforcés d’améliorer en qualité. Notamment, en termes d’environnement, de technologie ou encore de tourisme sans mentionner tous les autres secteurs qui ont été fortement représentés à la FIM.
Autour d’une scénographie affirmée, mettant en avant d’une part les spots industries et High Tech, et d’autre part des pavillons pays comme Maurice et autres, la foire aura permis à tout un chacun de mettre en situation le contexte économico-commercial de Madagascar. Toujours attentif à faire la promotion du « Vita Malagasy » (Made in Madagascar) tout en restant ouvert au monde, cette dernière édition de la FIM aura, grâce aux nombreux B to B ou B to G réalisés quatre jours durant, consacré une fois de plus de l’excellence et de l’efficience de cette plateforme économique indianocéanique. Marqueur de la vie des affaires dans cette partie du monde, l’attractivité économique générée par cet évènement aura fait progresser le Branding Madagascar dans le monde des investisseurs à l’affût des véritables pays en voie d’émergence.
Par ces quelques constats, on a vraiment de grand motif de satisfaction qui nous assure déjà la énième réédition de la foire pour l’année prochaine. Mais pour cette année, on donne déjà rendez-vous au public pour le Salon international de l’agriculture en septembre et le Salon international de l’habitat en octobre. Mais surtout la nouveauté c’est qu’il y aura un autre évènement d’envergure que nous allons baptiser « Salon grand public du déstockage » en novembre. Un nouveau concept multisectoriel où tous les exposants emmèneront tous les invendus avec des promotions d’envergure pour le bonheur du grand public.
Recueillis par Hary Rakoto
 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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